And it is a mighty nice one at that.
La poésie de l'objet trouvé
Since it is moneywalled, I am going to take a chance, and post it here:
La poésie de l'objet trouvé, by Michel HellmanIf you would like to read an English version, I have attempted to translate it, please feel free to pipe in with any corrections:
Avec ses méthodes peu orthodoxes, le coloré Chris Hand, directeur de la galerie Zeke, fait souvent parler de lui, et pas toujours de manière élogieuse... Dans le milieu fermé et trop souvent élitiste de l'art contemporain, son impertinence et son côté dérangeant ne font pas nécessairement bonne figure. C'est dommage car, sur la scène montréalaise, peu d'acteurs en arts visuels peuvent se vanter de consacrer autant d'énergie et de passion que lui pour venir en aide aux artistes émergents.
Le mandat de la galerie Zeke est de présenter exclusivement des «premières expositions solo». C'est une occasion formidable pour un artiste inconnu de se faire remarquer, mais ingrate pour le responsable de la galerie, qui doit s'accommoder du manque d'expérience et d'organisation (sans parler des centaines de dossiers qu'il faut consulter !) des apprentis exposants. Pour l'amateur d'art, en tout cas, cela peut parfois réserver de bonnes surprises. L'exposition voicedance invasion, de l'artiste tyson howard (le nom doit s'écrire sans lettres majuscules... ), qui a lieu en ce moment en est la preuve.
L'exposition consiste en plusieurs sculptures construites à partir d'objets divers récupérés dans les poubelles. On retrouve des bouts de bois et des morceaux de meubles (surtout des tables et des chaises) fixés ensemble assez maladroitement à l'aide de vis et de clous. De temps en temps, l'artiste a ajouté quelques traces de peinture pour suggérer un visage. Les figures évoquent des personnages, hommes et femmes figés dans des positions statiques. Le côté «objet trouvé» des oeuvres, qui a fait ses preuves depuis les expériences des surréalistes, n'est certainement pas très original, mais il est exploité ici avec une forme de naïveté qui lui procure beaucoup de fraîcheur et de spontanéité.
Ces sculptures évoquent une vie urbaine underground, celle des ruelles sombres et des quartiers industriels déserts. D'ailleurs, l'artiste a souvent décoré certains endroits marginaux de la ville avec ses oeuvres (comme sous l'autoroute Ville-Marie), comme s'il faisait une espèce d'offrande primitive aux dieux du béton... Et c'est justement ce côté à la fois mystérieux et sans aucune prétention qui leur donne ce charme particulier.
The poetry of the found object par Michael Hellman[Update December 16, 2006: More information here]
With his unorthodox methods, the colorful director of Zeke's Gallery, Chris Hand gets talked about a lot, and not always respectfully... In the closed and frequently elitist contemporary art world, his impertinence and cheeky side don't always cut a good figure. It's a pity because within the Montreal scene there are precious few who dedicate as much energy and passion as he does while helping emerging artists.
The mandate of Zeke's Gallery is to present first solo shows exclusively. It is a momentous occasion for an unknown artist which should be noted, but a thankless job for the the dealer, who needs to be able to handle inexperience and disorganization (not to mention the hundreds of submissions that need to be looked at!) of learning exhibitors. For art lovers in any case, it sometimes can reveal some very nice surprises. The current exhibit voicedance invasion by tyson howard (the artist uses lowercase letters to spell his name...) at Zeke's Gallery is a case in point.
The exhibit consists of numerous sculptures made out of things salvaged from the garbage. We find bits of wood, and pieces of furniture (mainly tables and chairs) hung all over the place with the help of some screws and nails. Every now and again the artist added a little bit of paint in order to suggest a face. The figures evoke a humanness, men and women fixed in motionless positions. The found object side of the works, which has been done since the time of surrealism, is not original, but it works here with a certain naiveté which gives them a sense of freshness and spontaneity.
The sculptures also evoke an underground life, those of dark alleyways and deserted industrial parks. Elsewhere the artist frequently decorated certain parts of the city (such as the Ville Marie highway) as if he was making an offering to the gods of concrete... And it is exactly this sometimes mysterious side without any pretension whatsoever that give them their particular charm.
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